Réflexions partagées
- Tous
- Archives 2022
- Archives 2021
- Archives 2020
- Archives 2019
- Archives 2018
- Archives 2017
- Archives 2016
-
Résolution de problème orientée solution
Très souvent, les êtres humains se sentent démunis quand ils font face à un problème.
Voici un protocole destiné à trouver des solutions créatives aux obstacles que vous rencontrez.
Cette méthodologie est orientée solutions. Elle part du principe qu’il n’est pas nécessaire de connaître les causes d’une difficulté pour la résoudre. Elle est particulièrement adaptée aux enjeux relationnels. Vous passerez peu de temps à réfléchir au problème mais beaucoup plus à envisager les solutions.
Essayez !
1ère étape : La première étape consiste à définir avec précisions la situation que vous souhaitez atteindre.
Définissez le plus clairement possible ce que vous souhaitez. Pour vous aider, répondez à la question suivante : « Imaginez que vous rencontriez un bon génie qui peut résoudre votre problème, comment le lendemain, après que le vœu se soit réalisé, vous vous apercevrez du changement ? ». (suite…)
-
Apprendre comme un bébé !
Un bébé apprend beaucoup et rapidement. Regardez ses premières années de vie, il va savoir ramper, tenir un objet, se mettre debout, marcher, parler, dessiner puis écrire. Si ses deux parents parlent une langue maternelle différente, il les intégrera facilement. Nous, adultes, nous pouvons être jaloux. Demandez à ceux qui apprennent une nouvelle langue ce qu’ils en pensent.
Alors, savez-vous pourquoi un bébé apprend si vite ?
La réponse est simple : un bébé apprend vite car il n’a rien à désapprendre. Pour bien comprendre comment fonctionne l’apprentissage, examinons à quoi servent nos deux hémisphères cérébraux. Dans son livre « les prodiges du cerveau » (Robert Laffont), E. Goldberg explique que notre hémisphère gauche a pour fonction de créer des routines, de reconnaître et d’enregistrer des formes, en un mot ce qui est utile. Alors que l’hémisphère droit fonctionne comme une éponge et absorbe tout ce qui vient, il explore l’inconnu, innove. Quand les expériences perçues par ce dernier sont jugées pertinentes (par exemple un comportement qui fait sourire maman), l’hémisphère gauche va alors frayer un chemin c’est-à-dire établir des connexions pour enregistrer ce comportement satisfaisant. Etant relativement vierge, un apprentissage sera plus facilement inscrit. Alors que nous, adultes, nous aurons tendance à comparer le nouveau à l’ancien, à être réticent s’il remet en cause le connu, nous aurons besoin de faire de la place, de désapprendre pour apprendre. (suite…)
-
Les méfaits de la peur dans les organisations
Le monde dans lequel nous vivons renforce les peurs : accélération des technologies et des changements, peur de ne pas être à la hauteur ou de suivre le rythme. Le besoin d’immédiateté (mails, téléphone, réseaux,…) provoque une accélération du temps. L’épuisement menace. Les incohérences et paradoxes de plus en plus nombreux nous plongent dans la double contrainte : devoir faire une chose et son contraire simultanément. C’est ainsi que, par exemple, les managers se plaignent de devoir atteindre des objectifs plus ambitieux avec des moyens de plus en plus restreints. Les crises suscite la crainte de perdre : son job, son statut, son entreprise, son bonus, sa liberté …
Toutes ces peurs induites ont des conséquences très concrètes dans les entreprises. Les réactions archaïques du cerveau face au stress (fuite, lutte, inhibition) vont ainsi s’inviter dans les organisations.
La peur induit la fuite. Elle peut prendre la forme d’un repli sur l’immédiateté, le court-terme et fait perdre la vision, le long terme et le cap. Le premier ingrédient qu’il faudra promouvoir sera alors le sens (à la fois dans son propre travail et dans l’action collective) qui permettra d’intégrer où l’entreprise va, comment elle y va et comment je participe en son sein. (suite…)