Réflexions partagées
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La relation, cœur du développement personnel
Diplômé d’expertise comptable, je suis aujourd’hui coach en entreprise et spécialisé dans l’art de conjuguer succès et sérénité dans les organisations. Et c’est à ce titre que je vous propose une réflexion pour explorer le mécanisme du développement personnel et pour en énoncer le facteurs-clés de son succès.
Au-delà de leurs points communs, développement personnel et coaching se distingue par leurs champs d’action. Le coaching s’exerce sur un champ strictement professionnel et est payé par l’entreprise. Hormis cette différence majeure les processus d’accompagnement ont en commun le développement du potentiel humain.
Je vous propose donc de découvrir le facteur clés de succès du développement personnel en m’inspirant de ma pratique du coaching individuel. (suite…)
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Et si nous osions la non violence ?
Je vois parfois mes enfants se chamailler. Je suis toujours surpris de constater à quel point, des mots violents peuvent sortir de leur bouche et tout cela à cause d’un prétexte que je juge insignifiant comme savoir à qui telle carte de Pokémon appartient. Évidemment pour eux cela a beaucoup d’importance et génère donc une tension intérieure qui se matérialise extérieurement par de la violence.
Je me souviens d’un coaching où j’accompagnais une manager pendant lequel j’ai été interpellé par la manière dont elle décrivait une situation avec une de ses collègues : « nous sommes en guerre ouverte ! », « C’est elle ou moi. », « On ne peut plus se voir. »… En l’écoutant, j’ai fait le lien avec les enfants qui se disputent et je me suis alors permis de lui livrer cette comparaison qui me venait. Elle a aussitôt répondu : « oui, je suis d’accord, la collègue est vraiment une chipie qui a des attitudes enfantines. » Et là, la correspondance avec des phrases entendues dans la bouche de mes propres enfants résonnait encore en moi comme : « Ce n’est pas de ma faute, c’est lui qui a commencé ! ». (suite…)
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Résolution de problème orientée solution
Très souvent, les êtres humains se sentent démunis quand ils font face à un problème.
Voici un protocole destiné à trouver des solutions créatives aux obstacles que vous rencontrez.
Cette méthodologie est orientée solutions. Elle part du principe qu’il n’est pas nécessaire de connaître les causes d’une difficulté pour la résoudre. Elle est particulièrement adaptée aux enjeux relationnels. Vous passerez peu de temps à réfléchir au problème mais beaucoup plus à envisager les solutions.
Essayez !
1ère étape : La première étape consiste à définir avec précisions la situation que vous souhaitez atteindre.
Définissez le plus clairement possible ce que vous souhaitez. Pour vous aider, répondez à la question suivante : « Imaginez que vous rencontriez un bon génie qui peut résoudre votre problème, comment le lendemain, après que le vœu se soit réalisé, vous vous apercevrez du changement ? ». (suite…)
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Apprendre comme un bébé !
Un bébé apprend beaucoup et rapidement. Regardez ses premières années de vie, il va savoir ramper, tenir un objet, se mettre debout, marcher, parler, dessiner puis écrire. Si ses deux parents parlent une langue maternelle différente, il les intégrera facilement. Nous, adultes, nous pouvons être jaloux. Demandez à ceux qui apprennent une nouvelle langue ce qu’ils en pensent.
Alors, savez-vous pourquoi un bébé apprend si vite ?
La réponse est simple : un bébé apprend vite car il n’a rien à désapprendre. Pour bien comprendre comment fonctionne l’apprentissage, examinons à quoi servent nos deux hémisphères cérébraux. Dans son livre « les prodiges du cerveau » (Robert Laffont), E. Goldberg explique que notre hémisphère gauche a pour fonction de créer des routines, de reconnaître et d’enregistrer des formes, en un mot ce qui est utile. Alors que l’hémisphère droit fonctionne comme une éponge et absorbe tout ce qui vient, il explore l’inconnu, innove. Quand les expériences perçues par ce dernier sont jugées pertinentes (par exemple un comportement qui fait sourire maman), l’hémisphère gauche va alors frayer un chemin c’est-à-dire établir des connexions pour enregistrer ce comportement satisfaisant. Etant relativement vierge, un apprentissage sera plus facilement inscrit. Alors que nous, adultes, nous aurons tendance à comparer le nouveau à l’ancien, à être réticent s’il remet en cause le connu, nous aurons besoin de faire de la place, de désapprendre pour apprendre. (suite…)
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Les méfaits de la peur dans les organisations
Le monde dans lequel nous vivons renforce les peurs : accélération des technologies et des changements, peur de ne pas être à la hauteur ou de suivre le rythme. Le besoin d’immédiateté (mails, téléphone, réseaux,…) provoque une accélération du temps. L’épuisement menace. Les incohérences et paradoxes de plus en plus nombreux nous plongent dans la double contrainte : devoir faire une chose et son contraire simultanément. C’est ainsi que, par exemple, les managers se plaignent de devoir atteindre des objectifs plus ambitieux avec des moyens de plus en plus restreints. Les crises suscite la crainte de perdre : son job, son statut, son entreprise, son bonus, sa liberté …
Toutes ces peurs induites ont des conséquences très concrètes dans les entreprises. Les réactions archaïques du cerveau face au stress (fuite, lutte, inhibition) vont ainsi s’inviter dans les organisations.
La peur induit la fuite. Elle peut prendre la forme d’un repli sur l’immédiateté, le court-terme et fait perdre la vision, le long terme et le cap. Le premier ingrédient qu’il faudra promouvoir sera alors le sens (à la fois dans son propre travail et dans l’action collective) qui permettra d’intégrer où l’entreprise va, comment elle y va et comment je participe en son sein. (suite…)
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L’intuition : comment (mieux) s’en servir comme aide à la décision ?
Quelle est la meilleure décision ?
Vaut-il mieux prendre le temps d’analyser avantages et inconvénients ou bien se laisser guider par le « flash » instantané qui pousse à l’action ?
Des techniques de Neuro-harmonisation favorisent l’accès à des ressources créatives inconscientes !Dans son livre La force de l’intuition (Ed. Robert Laffont), Malcolm Gladwell montre que la première impression est la bonne. Il présente, entre autres, l’histoire d’un pompier très expérimenté qui, un jour lors d’une intervention dans une maison en flammes, ressent une étrange sensation. Comme si la situation à laquelle il faisait face ne correspondait pas aux standards qu’il connaissait. Soudainement, sans trop savoir pourquoi, il hurle à tous ses collègues de quitter immédiatement la pièce enflammée. Quelques secondes après qu’ils soient tous sortis, la maison s’embrase et s’effondre.
À partir de cet exemple et de bien d’autres Gladwell montre cette force de l’intuition.
On sait aujourd’hui que les aires préfrontales de notre cerveau font cet immense travail de compilation des informations perçues, de comparaison avec les situations passées afin de prendre une décision inconsciente mais rapide.
Il faut certaines conditions pour que ce processus puisse être mis en œuvre : (suite…)