Réflexions partagées
[ Les neurosciences au service du bien-être et de la performance ]
NOUVEAU! Vous trouverez régulièrement dans cette page des articles, issus de ma pratique, vous proposant des réflexions entre les neurosciences et l’accompagnement. Retrouvez-nous régulièrement en vous abonnant à la newsletter.
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✋🏻 OBJECTION OU COOPÉRATION 🤝
Dans ma formation intelligence relationnelle je propose un petit exercice qui consiste à donner à une équipe de 3 personnes l’objectif de préparer la fête du personnel avec un budget de 250.000€.
1️⃣ Elles ont 3 mns pour se mettre d’accord pour savoir comment dépenser cet argent avec comme consigne de commencer les phrases (à part la première) par « oui mais ».
👁 Qu’observe-t-on ?
💡 Les idées foisonnent, mais les trois organisateurs de la fête ne s’accordent pas parce qu’ils dénigrent en permanence les propositions faites pour en avancer une autre.
2️⃣ Dans un deuxième temps, je demande à ces mêmes personnes de répéter l’exercice, mais cette fois en débutant leurs phrases par « Oui, et… »
À l’issue de la discussion, les participants aboutissent à un résultat plus riche et précis par l’ajout de propositions. Et surtout l’énergie est plus positive et le lien entre les individus considérablement renforcé.
🗣💬 Notre langage peut bloquer notre créativité et nos liens, ou au contraire, les renforcer.
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FAIRE-PART DE NAISSANCE
Frédéric MARQUET et Franck Potié ont la joie de vous faire part de la naissance en juillet 2021 à l’INPI de leur démarche PASsages. Son but : dépasser ses conditionnements afin d’exprimer la vérité de son être et rayonner sa singularité dans le monde en étant inspiré et inspirant.
Pour répondre aux besoins de ces temps de métamorphose, nous avons co-construit une démarche propice à laisser sa nature profonde trouver son expression derrière les conditionnements construits.
Voici une première « minute vidéo » présentant un exercice sur le temps qui passe pour contacter la permanence derrière l’impermanence. -
Le temps de la métamorphose
Mon cabinet s’intitule Immanence Conseil. L’immanence est l’état de ce qui est intérieur à un être. On peut ainsi dire que le papillon est immanent à la chenille comme l’épi au grain de blé. Dans les deux cas pour qu’advienne le papillon ou l’épi, il faut des conditions favorables : un cocon dans le premier cas, la météo et la terre dans le second.
Aujourd’hui je sens beaucoup de mes clients être dans un temps de métamorphose. La crise sanitaire a tellement bouleversé les habitudes qu’une soif de sens touche de nombreuses personnes. Comme une question sourde qui nous dit : Et pourquoi ne pas vivre autrement, quitter les conditionnements et habitudes pour se révéler différent ? (suite…)
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Le Cercle des experts
J’ai eu le privilège de participer à Megève au premier festival du Cercle des experts organisé de main de maître par Denis Deschamps, Clémence Peix Lavallée, Victoria Pellé Reimers, Patrick Dutartre et Thierry Watelet que je remercie aussi pour sa magnifique vidéo ci-dessous me permettant de présenter des bribes de mon expertise APM dont le sujet est « Montre-moi comment tu bouges, je dirai comment tu fonctionnes ».
Ce Cercle permet à des experts de tous horizons (d’un spationaute Michel Tognini à un expert des abeilles Henry Duchemin) de se réunir pour mettre leurs compétences au service du bien commun et de notre monde qui a tant besoin d’éclairage.
C’est le début d’une grande aventure dans laquelle nous avançons un pas après l’autre dans la découverte d’actions communes qui auront du sens. Je sens émerger dans ce Cercle un état d’esprit positif permettant de réunir des compétences pointues pour se mettre au service de tous : entreprises bien sûr mais aussi chaque être humain et peut-être un jour pouvoir contribuer a l’évolution d’un monde meilleur. -
Un cœur trop plein du manque
Cela fait maintenant plus d’un an que l’épidémie bouscule nos vies. La mienne ne fait pas exception : missions annulées, repoussées, interrompues, impossibilité d’exercer mon métier, ce sentiment d’empêchement qui alourdit le quotidien mais qui surtout laisse le goût amer de ne plus pouvoir contribuer. Un sentiment d’être inutile qui assèche le cœur.
Dans ces moments, me vient alors ce texte de Khalil Gibran dans le Jardin du prophète :
« Je pense à cet homme qui se tenait debout à un carrefour, les mains tendues vers les passants, des mains pleines de bijoux. Il interpellait les gens, les suppliant : « Ayez pitié de moi, prenez ce que je vous offre. Au nom de Dieu, prenez-le et consolez-moi ». Mais les passants se contentaient de le regarder et pas un seul ne prit quelque chose dans la main tendue. Comme il eût préféré être lui-même un mendiant et tendre la main pour recevoir, une main tremblante, et la ramener vide contre sa poitrine, plutôt que de l’ouvrir pleine de somptueux présents, sans trouver personne pour recevoir. »
C’est ce que j’appelle « un cœur trop plein du manque ». Chaque être humain est une singularité irremplaçable qui peut donner quelque chose d’unique que nul autre ne peut donner pareillement. Alors quand les circonstances nous empêchent de pouvoir transmettre nos dons dans les relations, notre cœur est alourdi par cette impossibilité de partage.
Ce que je vis, d’autres le vivent parfois de manière encore plus violente. Je pense aux restaurateurs, intermittents du spectacle, professionnels du sport, loisirs, tourisme, et tant d’autres. Autant de personnes et de secteurs qui doivent faire preuve de résilience.
L’argent est certes important pour pouvoir vivre comme l’est la santé physique. Mais le sentiment d’être utile au monde est aussi essentiel comme l’est la santé psychique. Alors me vient une évidence. Si je ne peux actuellement pas vendre dans les entreprises mes accompagnements, je peux toujours offrir ma vocation d’accompagner les personnes en difficultés à tous ceux qui souffrent de la situation sanitaire.C’est pourquoi, pour vous qui me lisez ou des proches qui pourraient être concernés, j’offre des séances d’accompagnement avec la Neuro-harmonisation : 3 séances (dans mes bureaux lyonnais) de cette approche qui permet de mieux connaître le fonctionnement de votre cerveau et de savoir mobiliser les zones préfrontales pour soulager les traumatismes.
Parlez-en autour de vous, je consacrerai jusqu’à deux jours par semaine à cette mission. Et j’espère que contrairement à cet homme qui supplie à son carrefour, je pourrai partager mes dons à tous ceux qui en auront besoin. -
Et si nous réinventions nos relations ?
Le confinement a considérablement bousculé notre manière de vivre avec les autres. Il nous a fait paradoxalement osciller entre les « trop » de relations et le « pas assez ».
L’excès dans la famille par exemple, avec les enfants non scolarisés qui animaient la maison mais qui pouvaient aussi rendre difficile la cohabitation dans un nombre limité de m². Comment faire pour que chacun trouve une place tranquille pour télé-travailler ?
Le manque pouvait se vivre par la perte de vie sociale, l’impossibilité de voir la famille éloignée, de serrer les proches en maison de retraite ou tout simplement d’avoir de petits échanges informels avec les collègues.Les relations ont changé et après le déconfinement, nous ne pouvons toujours pas serrer les mains, nous embrasser et devons même garder une distance de « sécurité » entre nous. Parfois, certaines personnes s’écartent ou changent de trottoir en nous voyant.
Posons-nous alors la question de ce qu’est une relation ? (suite…)
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Du confinement au consentement
Le confinement se traduit en premier lieu par la privation de liberté et de déplacements, l’empêchement de loisirs, de réunions in situ, familiales, amicales ou professionnelles.
Le confinement nous fait vivre la proximité, et ce terrible paradoxe que la proximité avec ses proches peut parfois être une épreuve.
Le confinement a laissé la place à la suractivité à ceux et celles qui doivent jongler entre télétravail, éducation des enfants, vie de couple et présence téléphonique aux familles et amis… avec un risque réel d’épuisement.
A l’inverse, pour d’autres, le confinement est synonyme de sous-activité, impossibilité de travail, ennui, solitude, conduisant à un face à face inédit avec soi-même.
Le confinement rime aussi avec angoisse quand on ne peut plus se réchauffer autour d’un défunt.Qui peut dire que ce temps de confinement le laisse indemne ?
(suite…) -
Dis-moi comment tu bouges, je dirai comment tu fonctionnes !
Voici la présentation en une minute de mon expertise APM (Association pour les Progrès du Management) destinée aux dirigeants d’entreprise qui souhaitent mieux conjuguer succès et sérénité au sein de leur organisation. Intitulée Dis-moi comment tu bouges, je te dirai comment tu fonctionnes ! Elle reprend le cœur de mes travaux que l’on retrouve également dans les livres que j’ai pu écrire : A chacun son cerveau, à chacun sa réussite ! et Quelles conditions pour un cerveau serein !
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Poser un regard neuf pour s’émerveiller
Celui-là m’enrichit qui me fait voir tout autrement ce que je vois tous les jours – Paul Valéry
Cette citation pourrait résumer le rôle du coach, métier que j’exerce depuis maintenant 15 ans : aider à poser un œil neuf sur soi-même, sur le monde et sur les autres. C’est à ce prix que l’on retrouve l’émerveillement, l’innocence et la joie. Ce dont notre monde manque parfois cruellement.
Telle cette œuvre d’art éphémère sur les murs de la cité de Carcassonne où, au delà des « C’est beau ! », « C’est laid ! », l’artiste nous invite à nous ouvrir à la surprise en découvrant d’abord des lignes jaunes qui n’ont aucun sens.
Cela signifie apprendre à porter un regard bienveillant, accueillant et présent aux situations vécues et à autrui en osant laisser de côté les jugements, les remords et les regrets pour considérer chaque instant comme une occasion de créer du nouveau.
Puis à se laisser traverser par la confusion pour trouver le lieu précis qui révèle l’intention du créateur. Cette métaphore peut être une invitation à ne jamais juger sans être sûr de voir la situation à partir de la juste place : celle de la vision globale et entière d’un contexte qui en dévoile le sens.
Je vous propose pour approfondir le sujet, deux petits contes à laisser résonner en vous.
Le premier sur l’idée de percevoir sans juger et ainsi s’ouvrir à tous les possibles et le second pour découvrir le bénéfice (mais aussi la difficulté) de voir l’autre sans à priori, comme si c’était la première fois.
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Oser renoncer à son système de défense !
Nous avons tous en nous un système de défense face au monde qui nous entoure, mais nous n’en avons pas toujours conscience tellement nous pouvons nous identifier à lui.
Voyons à quoi il ressemble mais aussi pourquoi il existe.
A l’origine, il y a la peur de notre vulnérabilité. Quand je parle d’origine, ce n’est pas tout à fait vrai ! Le très jeune enfant qui commence à marcher montre qu’il n’a pas peur, il exprime spontanément et sans limite sa nature profonde qui est de découvrir, d’apprendre et de s’exprimer sans frein. Ce sont ses parents qui vont lui fixer des limites en fonction de leurs propres peurs qu’ils projettent et transmettent à leur enfant qui perd alors son innocence.
Le sens du danger naît donc dans l’esprit de l’enfant avec son prix à payer : la peur !
Que fait-on quand on croit que le monde est dangereux ?
On se défend !
C’est alors que le système de défense se met en place avec 3 stratégies de base, réactions de notre cerveau reptilien : se cacher, fuir, attaquer.
Explorons ce que cela signifie dans le quotidien et comment trouver une meilleure alternative à ce système. (suite…)
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La relation, cœur du développement personnel
Diplômé d’expertise comptable, je suis aujourd’hui coach en entreprise et spécialisé dans l’art de conjuguer succès et sérénité dans les organisations. Et c’est à ce titre que je vous propose une réflexion pour explorer le mécanisme du développement personnel et pour en énoncer le facteurs-clés de son succès.
Au-delà de leurs points communs, développement personnel et coaching se distingue par leurs champs d’action. Le coaching s’exerce sur un champ strictement professionnel et est payé par l’entreprise. Hormis cette différence majeure les processus d’accompagnement ont en commun le développement du potentiel humain.
Je vous propose donc de découvrir le facteur clés de succès du développement personnel en m’inspirant de ma pratique du coaching individuel. (suite…)
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Et si nous osions la non violence ?
Je vois parfois mes enfants se chamailler. Je suis toujours surpris de constater à quel point, des mots violents peuvent sortir de leur bouche et tout cela à cause d’un prétexte que je juge insignifiant comme savoir à qui telle carte de Pokémon appartient. Évidemment pour eux cela a beaucoup d’importance et génère donc une tension intérieure qui se matérialise extérieurement par de la violence.
Je me souviens d’un coaching où j’accompagnais une manager pendant lequel j’ai été interpellé par la manière dont elle décrivait une situation avec une de ses collègues : « nous sommes en guerre ouverte ! », « C’est elle ou moi. », « On ne peut plus se voir. »… En l’écoutant, j’ai fait le lien avec les enfants qui se disputent et je me suis alors permis de lui livrer cette comparaison qui me venait. Elle a aussitôt répondu : « oui, je suis d’accord, la collègue est vraiment une chipie qui a des attitudes enfantines. » Et là, la correspondance avec des phrases entendues dans la bouche de mes propres enfants résonnait encore en moi comme : « Ce n’est pas de ma faute, c’est lui qui a commencé ! ». (suite…)
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Résolution de problème orientée solution
Très souvent, les êtres humains se sentent démunis quand ils font face à un problème.
Voici un protocole destiné à trouver des solutions créatives aux obstacles que vous rencontrez.
Cette méthodologie est orientée solutions. Elle part du principe qu’il n’est pas nécessaire de connaître les causes d’une difficulté pour la résoudre. Elle est particulièrement adaptée aux enjeux relationnels. Vous passerez peu de temps à réfléchir au problème mais beaucoup plus à envisager les solutions.
Essayez !
1ère étape : La première étape consiste à définir avec précisions la situation que vous souhaitez atteindre.
Définissez le plus clairement possible ce que vous souhaitez. Pour vous aider, répondez à la question suivante : « Imaginez que vous rencontriez un bon génie qui peut résoudre votre problème, comment le lendemain, après que le vœu se soit réalisé, vous vous apercevrez du changement ? ». (suite…)
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Apprendre comme un bébé !
Un bébé apprend beaucoup et rapidement. Regardez ses premières années de vie, il va savoir ramper, tenir un objet, se mettre debout, marcher, parler, dessiner puis écrire. Si ses deux parents parlent une langue maternelle différente, il les intégrera facilement. Nous, adultes, nous pouvons être jaloux. Demandez à ceux qui apprennent une nouvelle langue ce qu’ils en pensent.
Alors, savez-vous pourquoi un bébé apprend si vite ?
La réponse est simple : un bébé apprend vite car il n’a rien à désapprendre. Pour bien comprendre comment fonctionne l’apprentissage, examinons à quoi servent nos deux hémisphères cérébraux. Dans son livre « les prodiges du cerveau » (Robert Laffont), E. Goldberg explique que notre hémisphère gauche a pour fonction de créer des routines, de reconnaître et d’enregistrer des formes, en un mot ce qui est utile. Alors que l’hémisphère droit fonctionne comme une éponge et absorbe tout ce qui vient, il explore l’inconnu, innove. Quand les expériences perçues par ce dernier sont jugées pertinentes (par exemple un comportement qui fait sourire maman), l’hémisphère gauche va alors frayer un chemin c’est-à-dire établir des connexions pour enregistrer ce comportement satisfaisant. Etant relativement vierge, un apprentissage sera plus facilement inscrit. Alors que nous, adultes, nous aurons tendance à comparer le nouveau à l’ancien, à être réticent s’il remet en cause le connu, nous aurons besoin de faire de la place, de désapprendre pour apprendre. (suite…)
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Les méfaits de la peur dans les organisations
Le monde dans lequel nous vivons renforce les peurs : accélération des technologies et des changements, peur de ne pas être à la hauteur ou de suivre le rythme. Le besoin d’immédiateté (mails, téléphone, réseaux,…) provoque une accélération du temps. L’épuisement menace. Les incohérences et paradoxes de plus en plus nombreux nous plongent dans la double contrainte : devoir faire une chose et son contraire simultanément. C’est ainsi que, par exemple, les managers se plaignent de devoir atteindre des objectifs plus ambitieux avec des moyens de plus en plus restreints. Les crises suscite la crainte de perdre : son job, son statut, son entreprise, son bonus, sa liberté …
Toutes ces peurs induites ont des conséquences très concrètes dans les entreprises. Les réactions archaïques du cerveau face au stress (fuite, lutte, inhibition) vont ainsi s’inviter dans les organisations.
La peur induit la fuite. Elle peut prendre la forme d’un repli sur l’immédiateté, le court-terme et fait perdre la vision, le long terme et le cap. Le premier ingrédient qu’il faudra promouvoir sera alors le sens (à la fois dans son propre travail et dans l’action collective) qui permettra d’intégrer où l’entreprise va, comment elle y va et comment je participe en son sein. (suite…)
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L’intuition : comment (mieux) s’en servir comme aide à la décision ?
Quelle est la meilleure décision ?
Vaut-il mieux prendre le temps d’analyser avantages et inconvénients ou bien se laisser guider par le « flash » instantané qui pousse à l’action ?
Des techniques de Neuro-harmonisation favorisent l’accès à des ressources créatives inconscientes !Dans son livre La force de l’intuition (Ed. Robert Laffont), Malcolm Gladwell montre que la première impression est la bonne. Il présente, entre autres, l’histoire d’un pompier très expérimenté qui, un jour lors d’une intervention dans une maison en flammes, ressent une étrange sensation. Comme si la situation à laquelle il faisait face ne correspondait pas aux standards qu’il connaissait. Soudainement, sans trop savoir pourquoi, il hurle à tous ses collègues de quitter immédiatement la pièce enflammée. Quelques secondes après qu’ils soient tous sortis, la maison s’embrase et s’effondre.
À partir de cet exemple et de bien d’autres Gladwell montre cette force de l’intuition.
On sait aujourd’hui que les aires préfrontales de notre cerveau font cet immense travail de compilation des informations perçues, de comparaison avec les situations passées afin de prendre une décision inconsciente mais rapide.
Il faut certaines conditions pour que ce processus puisse être mis en œuvre : (suite…)